Dans le vieux Lille se trouve une basilique peu connue des touristes mais aussi des nordistes. Beaucoup connaissent son nom et légèrement son aspect extérieur mais rare sont ceux qui se sont déjà aventurés dedans, c'est pourquoi aujourd'hui, je me permet de vous en faire une petite visite. De la rue de la Monnaie, il vous suffit de passer par la place aux oignons pour y arriver.
Encore quelques pas et vous voilà sur le parvis de la cathédrale devenue basilique depuis 2008. Loin des plans initiaux et avec son allure très moderne, elle se démarque des autres monuments religieux de la ville. La façade finie en 1999 est totalement indépendante du reste du bâtiment, 110 plaques de marbres blancs soutenues par une structure métallique digne de nos mécanos d'enfance créent un magnifique jeu de lumières. En effet, de dehors, elles sont grises et froides mais une fois à l'intérieur vous vous rendrez vite compte de la lumière chaleureuse qu'elle crée. C'est à voir, alors n'hésitez pas à entrer pour y jeter un oeil, si vous êtes dans le coin.
Pour les plus courageux, je vous invite à en faire le tour pour profiter d'un petit moment de paix car même si on n'est pas croyant, il est toujours agréable de trouver un endroit de silence et de recueil dans une grand ville comme Lille. Profitez des nombreuses chapelles du choeur qui l'entourent, tout aussi belles les unes que les autres.
Attardez vous devant la sainte chapelle pour admirer les onze grands vitraux, la mosaïque centrale représentant la ville de Lille dans toutes les dimensions, que ce soit religieuse, militaire, industrielle et universitaire. Restez muet devant ce travail de plus de 40 ans, riche en détails et minuties. On ne peut qu'être admiratif du travail effectué dans cette basilique, que l'on soit croyant ou non.
Même si les religions ont tendance à créer des guerres, il ne faut pas nier qu'elles peuvent créer de très belles choses dont notre patrimoine architecturale en est rempli. C'est notre passé, notre histoire, nos racines... pensons à évoluer mais ne les renions pas, au risque de les mettre dans l'oubli et de les détruire.
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