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vendredi 18 juin 2010

Ancienne faculté des lettres de Lille.

Je profite de ma formation d'anglais pour vous parler un peu de l'ancienne faculté des lettres de la ville. Les trois universités de Lille sont issus des anciennes facultés de sciences, de lettres, de médecines, de droits. Essentiellement situé dans le quartier saint-Maurice, vous pouvez encore les admirer en vous promenant dans les rues entre les beaux-arts et l'église Saint-Maurice. Certaines ont encore des fonctions d'école ou d'université comme celles des lettres qui est devenu le siège du CUEEP, de la formation continue pour adulte. A quelques pas, vous trouverez l'école de journalisme dans l'ancien institut de physique, la faculté de médecine devenue des appartements ou encore l'ancienne bibliothèque universitaire qui est aujourd'hui utilisé par la mairie pour en faire une maison de l'enfance. La plupart des bâtiments datent de 1870 à 1900, malheureusement, ils ont subis beaucoup de transformation, plus ou moins visible pour être modernisé mais aussi permettre d'accueillir leurs nouvelles fonctions. Comme il est fort probable que les amphi qui se situent au coeur de la faculté de Lettre aient été rajouté par la suite car ils ne s'intègrent pas très bien dans le plan mais il faut bien avouer qu'il y a encore de très beaux restes, assez bien entretenus. Mais à l'intérieur, on s'imagine très bien la vie étudiante du début du siècle au travers de ces couloirs, les bureaux des professeurs, les salles de classes à deux étages, ...

Lille aux 17ème siècles

Aujourd'hui, on va faire un petit voyage dans le temps avec beaucoup d'imagination. On part au 17ème siècles grâce aux vestiges de Lille, de cette époque. Ils sont plutôt rare bien que dedans, il y a un des bâtiments les plus connus de la capital nordiste. Je pense que certain l'ont déjà trouvé, il s'agit de la bourse qui se situe sur la grand place. Je ne ferai qu'une petite aparté sur çà, aujourd'hui, car j'ai bien l'intention de lui consacrer un article plus tard. Bâtiment imposant sur la grand place, on ne peut vraiment pas le louper, si on fait un petit tour dans Lille. 
La suite du voyage se passe pas très loin de là, proche du parvis de l'église Saint-Maurice, se trouve une boulangerie assez connu des Lillois et très fréquentée le midi. Mais je ne m'intéresse qu'à une toute petite partie de la bâtisse, en effet, les "cuisines" se trouvent dans un des rares bâtiments du 17ème siècle. Il est tout petit et on ne fait pas vraiment attention en le voyant pourtant, il a un très joli style sobre. A savoir que c'est l'ancienne maison de compagnon de tendance germanique.
Pour la suite, il faut soit très bien connaitre Lille, soit habité le quartier pour connaitre ce petit passage qui mène à la rue des Brigittines. Le passage voûté, daté de 1673, menant à un calme béguinage formé de maisonnettes, représente un des rares éléments encore existants d'un fameux couvent à la réputation sulfureuse. Cet établissement, dit des Brigittines, à qui la règle imposait une vie sévère avec mortifications répétées, fut le théâtre de manifestation surnaturelle. "Ce fut d'abord des bruits sourds, des voix plaintives, des clameurs étranges qui se faisaient entendre la nuit. Elles semblaient retentir à l'extrémité des jardins, s'approcher par degrés jusque dans les dortoirs, et devenaient des hurlements épouvantables." Encore aujourd'hui, certaines personnes affirment que l'on entend les religieuses hurler... Les restes du couvent ont été d'abord divisés en maisons, puis en appartements plus ou moins chics. Il faut avoir une imagination assez bonne pour arriver à revoir le couvent tel qu'il était à la base. 
On finira ce petit voyage temporal pas très loin de l'hospice gantois, à une centaine de mètre de ce dernier. Ce trouve une maison dissimulé derrière un haut portail et en retrait dans la rue. Aujourd'hui, servant essentiellement de bureau, elle était à l'époque le relais des moines de Marchiennes qui venait ici faire des folies comme ils n'étaient pas connus, ils passaient incognito. D'ailleurs, j'ai appris pendant la visite de l'hospice que les Archevêques ne faisaient pas vœu de chasteté mais vœu de non mariage, c'est dommage que ce ne soit pas la même chose pour les prêtres...