Voilà, réveil un peu difficile à cinq heure du matin pour pouvoir prendre la direction de Paris, en voiture, c'est Nana au volant dans sa petite Materia blanche qui joyeusement prend l'A1. Un peu de mal à trouver une radio digne de ce nom qui veut bien avoir un son sans grizouillis... d'ailleurs, on finit par abandonner pour mettre un CD, la BO de good morning England, y a rien de mieux pour la route. Pourquoi avoir pris si tôt la route pour aller à Roissy, alors que je décolle à midi? Voilà la réponse.
Nous nous retrouvons à croiser des centaines de tracteurs après le péage. Heureusement, tout est très bien organisé, alors çà ne fait que ralentir un peu, voir s'arrêter quand un ou deux tracteurs ont décidé de sortir de leur voie mais bon, ils ont le droit d'aller manifester comme tout le monde et puis, pour finir, çà ne nous a pas gêné plus que cela, au final, çà nous a même bien fait rire.
Enfin, je suis quand même arrivé bien tôt. L'enregistrement venait tout juste de commencer. Au moins, j'ai put choisir de me mettre du coté fenêtre, ce qui n'est pas une chose négligeable dans l'avion, car en plus d'avoir la vu, on a un tout petit peu de place en plus pour s'étaler et coincer sa tête dans la fenêtre pour dormir. Mais bon, avec quatre heures d'avance, je m'ennuie un peu mais heureusement que j'ai mon Mac pour me tenir compagnie.
Comme toujours, j'ai le droit de bloquer mon sac dans les rayons X, pourtant cette fois, je pense bien à retirer mon Mac du sac et de sa sacoche, je retire appareil photo et camescope que je pose à coté dans un autre bac même... mais non, çà ne suffit pas, il faut qu'il regarde la moindre chose... bon ok, j'ai un petit stylo dans ma veste en forme de balle et en acier, donc çà aide pas... après il y a ma chaine avec un petit avion qui fait suspect... donc bref, je me retrouve à vider mon sac et ma veste pour mon plus grand plaisir car après, c'est pas eux qui doivent tout ranger. Mais bon, c'est quand même pour notre sécurité qu'ils font çà donc on ne râle pas.
Après encore un peu d'attente mais bon, un petit tour dans les magasins hors-taxe pour découvrir qu'on y est pas du tout gagnant alors je ne cherche même pas à acheter du chocolat pour la route, pour dire... Je m'aperçois très vite que Air Transat est plus pris par des Québécois que des français mais çà fait du bien de réentendre ce doux accent... embarquement des prioritaires puis de la première classe, avant qu'on commence par ranger.... bien sur, je suis dans les derniers à monter mais bon, à quoi çà sert de courir, on a tous notre place de réserver dans l'avion.
Pour moi, çà sera un A330-300, il fait partit des plus long du monde. J'aime bien mais le problème, c'est qu'il y a trop de hublot avec vu sur l'aile comme j'y ai le droit. Enfin, je suis sur le bout, alors je peux voir un peu la terre ferme. Il fait un peu gris sur la France mais je peux quand même voir l'embouchure de la seine... après on repart dans les nuages, enfin pour nous, on est au dessus, jusqu'à ce qu'on arrive près du Canada où là, on a le droit à une petite percée pour voir la glace sur l'Océan, c'est assez marrant à voir, on dirait des petites boules de polystyrène. Mais on peut même pas voir l'entrée sur le sol du Canada que les nuages sont déjà revenus et pas qu'un peu.... c'est blanc et crémeux, ce qui annonce rien de bon en dessous. On comprend mieux pourquoi le commandant de bord, qui au passage était plutôt mignon, nous a annoncé 4 degrés au sol à l'arrivée.
D'ailleurs, il ne sait pas trompé alors qu'on entame la descente, on se retrouve dans une sacrée purée de pois. C'est blanc partout, pas une seule petite percée du soleil ou du sol, ce n'est que quand nous somme presque entrain de toucher le sol, qu'on l'aperçoit... on voit la piste mais ce qui retient l'attention de tous et nous fait oublier qu'on va attérir, c'est la neige qui recouvre les maisons et les jardins...
Bienvenue au Québec, on est le 27 avril et il neige!!!
